Sur le plan de la sécurité, la situation est stable, mais des manifestations et des mouvements de protestation se produisent à l’occasion. Toutefois, ces incidents ne visent pas les étrangers et n’ont pas lieu à proximité des lieux de villégiature. Les Canadiens doivent faire preuve de prudence, suivre les bulletins de nouvelles locales et éviter les foules et les manifestations. Le taux de criminalité est généralement peu élevé, mais des étrangers ont été victimes de délits commis avec violence, notamment d’agressions. Les crimes mineurs sont fréquents. On signale des incidents liés à des vols, entre autres dans les grands centres de villégiature. Les femmes qui voyagent seules doivent redoubler de vigilance. Il est conseillé de ne pas prendre part à des excursions qui ne sont pas recommandées par les organisateurs de voyages en groupe.

Les Canadiens qui comptent se rendre dans des régions limitrophes de Haïti devraient savoir qu’Affaires étrangères Canada déconseille les voyages dans ce pays.

Assurez-vous de garder vos effets personnels, passeports et autres documents de voyage en lieu sûr en tout temps. En cas de perte ou de vol de vos documents, vous devez obtenir un rapport de police pour recevoir un passeport ou un document de voyage adéquat de l’ambassade du Canada à Saint-Domingue, ou du consulat du Canada à Puerto Plata. En quittant l’île, vous devrez présenter le rapport de police et le nouveau passeport à l’agent d’immigration dominicain.

Sur les plages, il est conseillé d’être prudent, de ne pas nager hors des aires délimitées à cet effet et de surveiller les enfants de près. La plupart des plages et des piscines, y compris dans les hôtels, ne sont pas surveillées par des sauveteurs. Évitez de vous baigner seul, après les heures prescrites, ou en dehors des aires de baignade des plages. Évitez également les plages désertes et celles qui ne sont pas patrouillées après la tombée de la nuit.

En cas de besoin, faites appel à la police touristique (POLITUR), en composant le numéro sans frais 1-200-3500.

Les voyageurs doivent faire preuve de prudence dans les casinos d’hôtels où l’on peut jouer à la roulette progressive, au Keno progressif, au Super Keno et au Keno. Ces jeux fonctionnent sur la base de paris progressifs. On peut y perdre rapidement des sommes d’argent importantes.

4. TRANSPORTS

Les règles de circulation sont similaires à celles en vigueur au Canada, mais elles ne sont pas respectées. La conduite indisciplinée est très courante. L’état des routes entre les villes est acceptable. En dehors des villes principales, l’état des routes est variable. Il n’est pas conseillé de conduire après la tombée de la nuit, car les routes sont mal éclairées. Il convient de conduire prudemment en tout temps. Il n’existe pas d’assistance routière. L’ambassade du Canada a reçu des rapports signalant que de vrais et de faux officiers de police avaient exigé le paiement immédiat de contraventions. Les conducteurs doivent insister pour payer leurs contraventions au commissariat le plus proche. Les piétons doivent être particulièrement vigilants.

Les taxis offrent un service relativement fiable et bon marché, bien que ceux qu’utilisent les touristes coûtent plus cher. Il est recommandé de toujours négocier le prix de la course avant le départ. Les motoconchos (motocyclettes-taxis) sont populaires et bon marché, mais sont très dangereux. Il est déconseillé, en particulier aux femmes, de les utiliser. Il est aussi déconseillé de les louer. Les transports publics ne sont pas recommandés. Pour se rendre d’une ville à une autre, les voyageurs ont intérêt à emprunter les autocars des compagnies privées, qui sont climatisés et fiables. Il est aussi possible de se déplacer par avions-taxis.

Vous devez être muni d’un permis de conduire international (PCI). Muni du PCI et du permis canadien (délivré par la province), vous pourrez conduire dans plus de 160 pays sans avoir à passer d’examen. C’est donc un document bien pratique pour voyager à l’étranger, où les conditions d’obtention du permis varient beaucoup d’un pays à l’autre. Il est publié dans les cinq langues officielles des Nations Unies (anglais, français, espagnol, russe et chinois) plus l’allemand, l’arabe, l’italien, le scandinave et le portugais. Comme il comporte une photo, le PCI est aussi une pièce d’identité utile à avoir si l’on perd ou se fait voler son passeport. Il est valide un an à partir de la date d’émission et, au Canada, il est uniquement délivré par l’Association canadienne des automobilistes (CAA).

5. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT

La saison des ouragans dans les Antilles s’étend de juin à novembre. Il peut y avoir de fortes pluies. Les voyageurs devraient se tenir au courant des prévisions météorologiques et planifier leurs déplacements en conséquence.

La République Dominicaine est située dans une zone d’activité sismique et des tremblements de terre peuvent se produirent.

6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS

Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place.

Les Canadiens arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau du Canada (ambassade, haut-commissariat, etc.) responsable des services consulaires pour le pays concerné (voir ci-dessous), et les agents procédant à l’arrestation doivent les aider à le faire. Les représentants consulaires du Canada peuvent fournir une liste d’avocats de la région.

Le trafic de stupéfiants est sévèrement réprimé, notamment par de longues peines de prison dans des conditions difficiles.

La loi en République dominicaine stipule que les victimes d’un délit (y compris les étrangers) ont la responsabilité de déclarer ce dernier à la police. Celles qui désirent engager des poursuites ou obtenir un dédommagement doivent s’assurer les services d’un avocat dominicain qui déposera une plainte officielle à la police et qui s’occupera des procédures à effectuer dans le cadre du système juridique.

Bon nombre de Canadiens ont connu des problèmes et des complications d’ordre financier liés à des ententes de multipropriété et à des activités d’investissement immobilier. Le voyageur doit toujours faire preuve de prudence lorsqu’il est approché par un représentant de multipropriété, car celui-ci utilise des techniques de vente agressives. Il ne faut pas divulguer de renseignements personnels ni montrer son passeport ou son billet d’avion. Le voyageur ne doit présenter sa carte de crédit que s’il est sûr de vouloir faire un achat. Avant de faire tout placement immobilier, il doit consulter des avocats dominicains et canadiens ayant l’expérience requise.

Tout mariage légalement célébré en République dominicaine, conformément aux lois du pays, est reconnu comme légal au Canada. Pour pouvoir se marier en République dominicaine, il faut présenter les documents suivants :

a. une preuve d’identité : un passeport canadien valide, un certificat de naissance indiquant les noms des parents et la carte de touriste reçue à l’entrée dans le pays;

b. une déclaration attestant que vous n’êtes pas marié(e). Vous devez également vous procurer une déclaration sous serment attestant que vous n’êtes pas déjà marié(e). Ce document doit être certifié et présenté en espagnol. Cette démarche peut se faire avant le départ du Canada, en se présentant à l’ambassade de la République dominicaine à Ottawa ou encore au consulat de la République dominicaine (voir ci-dessous). Vous pouvez également demander à un notaire public du Canada de produire cette déclaration que vous ferez ensuite traduire en espagnol, puis certifier par l’ambassade ou le consulat de la République dominicaine;

c. documents de divorce. Si vous êtes divorcé(e), vous devez également produire les documents originaux du divorce, accompagnés d’une traduction espagnole. La traduction doit être certifiée par l’ambassade ou un des consulats de la République dominicaine au Canada. Veuillez prendre note que, en vertu de la loi dominicaine, les femmes qui ont divorcé récemment doivent attendre au moins neuf mois après le règlement du divorce avant de pouvoir se remarier. La règle vaut également pour les Canadiennes qui veulent se marier en République dominicaine;

d. certificat de décès. Si vous êtes veuf ou veuve, vous devez présenter une copie originale du certificat de décès de votre conjoint(e) décédé(e). Le document doit être traduit en espagnol et certifié par l’ambassade ou un des consulats de la République dominicaine; et

e. changement de nom. Si vous avez légalement changé de nom, vous devez présenter les documents originaux à l’ambassade ou à un des consulats de la République dominicaine afin qu’ils soient certifiés.

Avant votre départ, tous les documents mentionnés ci-dessus devront être traduits en espagnol, certifiés par un professionnel et par l’ambassade ou un des consulats de la République dominicaine au Canada. Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à l’ambassade ou à l’un des consulats de la République dominicaine.

7. AIDE OFFERTE AUX CANADIENS À L’ÉTRANGER

Les Canadiens se trouvant en République dominicaine peuvent obtenir une aide consulaire et de plus amples renseignements auprès de l’ambassade du Canada à Santo Domingo ou du consulat du Canada à Puerto Plata aux adresses suivantes :

SANTO DOMINGO : Ambassade du Canada, Capitán Eugenio de Marchena No. 39, La Esperilla, Santo Domingo, République dominicaine (indicatif du pays : 809/ tél. : 685-1136/ numéro sans-frais en République dominicaine: 1-200-0012/ téléc. : 682-2691/ adresse postale : C.P. 2054, Santo Domingo 1, République dominicaine/ courriel : sdmgo@international.gc.ca/ site Web : www.santodomingo.gc.ca).

PUERTO PLATA : Consulat du Canada, Calle Virginia E. Ortea, Edificio Isabel de Torres, Suite 311-C, Puerto Plata, République dominicaine (indicatif du pays : 809/ tél. : 586-5761/ téléc. : 586-5762/ courriel : pplat.canada@verizon.net.do).

Les Canadiens qui ont l’intention de séjourner en République dominicaine plus de trois mois devraient s’inscrire auprès de l’ambassade du Canada à Santo Domingo ou auprès du consulat du Canada à Puerto Plata. Pour vous inscrire en ligne, veuillez vous rendre à l’adresse www.voyage.gc.ca/main/sos/rocapage-fr.asp et entrer les renseignements demandés.

Pour obtenir de l’aide en dehors des heures de bureau, appelez l’ambassade du Canada à Santo Domingo et suivez les indications. Vous pouvez aussi téléphoner à frais virés au Ministère, à Ottawa, au 1 888 156-3102 ou utiliser les services offerts par Canada Direct.

Canada Direct, service offert par les grandes sociétés de télécommunications canadiennes, permet aux voyageurs d’accéder sans frais et facilement au réseau téléphonique canadien. En République dominicaine, les voyageurs peuvent accéder à Canada Direct en composant le 1 800 333-0111, qui les mettra en contact en tout temps avec un téléphoniste canadien. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez le 1 800 561-8868 ou consultez le site Web de Canada Direct ( www.infocanadadirect.com ).

8. EXIGENCES D’ENTRÉE / DE SORTIE

La décision de laisser entrer les voyageurs étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient de résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), d’y travailler, d’y étudier ou de s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Ces conditions peuvent changer.
Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.
Il est fortement recommandé de munir les enfants de moins de 18 ans d’une lettre de consentement signée des deux parents pour chaque voyage à l’étranger qu’ils effectuent seuls, avec un seul parent ou avec d’autres personnes que leurs parents. Pour les voyages en République dominicaine, la lettre de consentement n’est pas exigée pour les enfants de moins de 18 ans à condition qu’ils quittent le pays accompagnés de la même personne ou des mêmes personnes avec lesquelles ils sont entrés. Une preuve suffisante de l’entrée est exigée. Par contre, les enfants de moins de 18 ans qui quitteront le pays seuls ou avec une personne différente doivent être munis d’une lettre des deux parents, de l’autre parent, de leur tuteur légal ou du parent ayant la garde. Cette lettre autorisant le voyage prévu doit en préciser la destination et la durée; elle doit être notariée par l’ambassade ou le consulat de République dominicaine le plus proche du lieu de résidence du ou des parents ou du tuteur, et doit être traduite en espagnol. Le passeport n’est pas obligatoire, mais l’enfant doit être muni de l’original de son certificat de naissance et d’une pièce d’identité valide avec photo. Faute d’une pièce d’identité avec photo, un affidavit avec photo est normalement accepté. Il faut noter que les ressortissants dominicains et les étrangers qui résident en République dominicaine sont assujettis à des exigences différentes de celles qui s’appliquent aux touristes. Pour plus de précisions, veuillez communiquer avec l’ambassade ou un consulat de République dominicaine (voir la section 7).
Il est fortement conseillé aux Canadiens qui prévoient se rendre à l’étranger d’être en possession d’un passeport canadien valide. Toutefois, pour les séjours en République Dominicaine, les Canadiens ne sont tenus de se munir que d’une pièce d’identité avec photo, tel un permis de conduire, et d’une preuve de citoyenneté, tel un certificat de naissance. Pour voyager en République dominicaine, les touristes canadiens doivent aussi être en possession d’un billet d’avion de retour.
Les Canadiens qui se rendent en République dominicaine à titre de touristes devront se procurer une carte de touriste, qui est valide pendant 30 jours, au coût de 10 $US. Ceux qui désirent rester pour un période plus longue doivent payer un supplément à l’aéroport au moment du départ. Les frais de suppléments varient de 300 pesos dominicains, pour les séjours d’au plus 3 mois, et de 15 000 pesos dominicains pour les séjours de plus de 5 années. Les touristes peuvent aussi demander une prolongation en se rendant au ministère de l’Immigration à Santo Domingo. Les personnes qui désirent travailler en République dominicaine doivent demander un permis de séjour ou un visa de travail au ministère de l’Immigration de la République dominicaine. Pour obtenir davantage de renseignements, veuillez communiquer avec l’ambassade de la République dominicaine à Ottawa (voir ci-dessous).
Les étrangers peuvent obtenir le droit de résider en République dominicaine en se procurant un visa de résidence auprès du ministère des Relations étrangères et une carte de résidence temporaire ou permanente auprès du ministère de l’Immigration. Pour obtenir davantage de renseignements, veuillez communiquer avec l’ambassade ou l’un des consulats de la République dominicaine au Canada.
Les Canadiens se rendant en République dominicaine pour affaires pour moins de 30 jours consécutifs n’ont pas besoin d’un visa d’affaires; un visa de touriste est suffisant. Les Canadiens qui restent pour une période plus longue doivent payer les mêmes suppléments que ceux indiqués précédemment.
Visa de touriste ou carte de touriste : exigé
Visa d’affaires : non exigé
Visa d’étudiant : non exigé
Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques devraient vérifier les conditions d’entrée pour ce pays et les autres qu’ils ont l’intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s’appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.
Tous les voyageurs empruntant des vols internationaux doivent payer une taxe sur le transport aérien s’élevant à 20 $US.
Les voyageurs peuvent sortir un maximum de 10 000 $US (ou l’équivalent dans une autre devise) en quittant la République dominicaine.
Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal au Canada, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le bureau du gouvernement du pays concerné accrédité auprès du gouvernement du Canada.
Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec l’ambassade de la République dominicaine au 130, rue Albert, bureau 418, Ottawa (Ontario) K1P 5G4 (tél. : 613-569-9893/ téléc. : 613-569-8673/ courriel : info@drembassy.org/ site Web : www.drembassy.org) ou avec le consulat à Montréal (514-284-5455) ou Toronto (416-739-1237/ courriel : consuldom@hotmail.com).

9. L’ARGENT

La devise est le peso dominicain. Il est conseillé d’utiliser des pesos ou des dollars américains pour effectuer ses achats, car la monnaie canadienne n’est pas acceptée partout. On peut changer les dollars et les chèques de voyage canadiens dans la plupart des banques, aux guichets de change, dans les bureaux de change (casas de cambio), dans les endroits de villégiature et les principaux hôtels. Il est conseillé de changer la monnaie uniquement dans les banques, les guichets de change officiels et les casas de cambio. Ces dernières offrent généralement de meilleurs taux de change que les banques.

Des cartes de crédit, d’assurance-maladie et de débit auraient été utilisées sans l’autorisation de leur détenteur. Il est donc conseillé aux touristes de ne pas confier leurs cartes et leurs numéros d’identification personnelle (PIN) à d’autres personnes.

Les cartes de crédit sont acceptées dans la plupart des hôtels, des restaurants et des magasins situés dans les zones touristiques et urbaines. On peut trouver des guichets automatiques bancaires dans la plupart des grandes villes. Consultez le site Web : VISA ou www.mastercard.com/canada_fr/atm/ pour obtenir l’adresse de guichets automatiques n’importe où dans le monde. Votre numéro d’identification personnelle (NIP) devra comporter quatre chiffres pour être compatible avec les systèmes locaux. Votre banque peut vous indiquer si vous avez besoin d’un nouveau numéro d’identification personnel (NIP) pour avoir accès à votre compte lorsque vous êtes à l’étranger. Selon le guichet automatique ou la carte bancaire utilisés, les retraits bancaires quotidiens pourraient être limités à 5 000 pesos dominicains (166 $CAN). Si vous utilisez un guichet automatique bancaire, faites-le pendant les heures de bureau à l’intérieur d’une banque, d’un supermarché ou d’un grand immeuble commercial. En raison des possibilités de fraude et d’autres activités criminelles, il faut se servir avec prudence des cartes de crédit et des cartes bancaires. Lorsque vous utilisez une carte de crédit, veillez à ce qu’elle reste bien en vue, et conservez le reçu de votre transaction ainsi que le papier carbone. Conservez aussi les bordereaux bancaires, et vérifiez l’exactitude de toutes vos transactions sur vos relevés bancaires. Par mesure de prudence, laissez vos numéros de carte à un membre de votre famille.

10. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

La République dominicaine (capitale : Saint-Domingue) est située dans les Antilles et occupe les deux tiers orientaux de l’île d’Hispaniola, à l’est d’Haïti. La langue officielle est l’espagnol. Le pays compte une multitude d’installations et de services touristiques, y compris des plages, des terrains de golf et des attractions écotouristiques.

Radio Canada International (RCI) diffuse sur ondes courtes en République dominicaine. Pour obtenir un indicateur des fréquences et des heures de diffusion, consultez le site Web de RCI (www.rcinet.ca), écrivez par courriel à l’adresse info@rcinet.ca ou composez le (514) 597-7500.


11. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES DE SANTÉ CANADA

Santé Canada et l’Organisation mondiale de la Santé signalent que différentes maladies peuvent se produire en République dominicaine, entre autres la fièvre dengue, la fièvre typhoïde, l’hépatite A, la malaria (régionale), la polio et la tuberculose.

L’Agence de santé publique du Canada (ASPC) surveille de près les rapports de cas de paludisme chez des touristes ayant visité la République dominicaine. De l’information détaillée sur le paludisme et des conseils aux voyageurs sont fournis sur le site Web du programme de médecine des voyages de l’Agence de santé publique du Canada.

On recommande aux Canadiens de consulter un médecin ou un spécialiste de la médecine des voyages bien avant leur départ, afin de déterminer les risques pour la santé et les vaccins nécessaires. Parmi les facteurs qu’il est important de prendre en compte, mentionnons l’état de santé de la personne, son statut d’immunisation, le lieu du voyage et la situation sanitaire sur place. Des vaccins et d’autres mesures de précaution particulières peuvent être nécessaires. Pour obtenir la liste des cliniques santé-voyage, communiquez avec le Programme de médecine des voyages de Santé Canada en composant le (613) 957-8739. Vous trouverez des renseignements sur la santé à l’intention des voyageurs au site Web de Santé Canada (www.SanteVoyage.gc.ca).

Les voyageurs doivent s’assurer que leurs immunisations courantes (d’enfance) (contre le tétanos, la diphtérie, la polio, la rougeole, par exemple) sont à jour. La vaccination contre la fièvre jaune peut être requise pour entrer dans certains pays. Selon le risque d’exposition, on leur recommande parfois également de se faire vacciner contre l’hépatite A, la fièvre typhoïde ou d’autres maladies. Plusieurs maladies sévissent dans le monde entier. Les maladies transmissibles sexuellement (MTS), dont le VIH-SIDA et l’hépatite B, frappent tous les pays du monde et le voyageur peut être exposé à la fois à une infection virale et à une infection bactérienne, en particulier s’il a des relations sexuelles non protégées. La tuberculose représente un risque considérable dans certains pays. La grippe constitue également un sujet d’inquiétude et l’immunisation peut être recommandée selon la destination et la période de l’année. Il y a des cas de rage partout dans le monde et la lutte contre cette maladie est inefficace dans certaines régions; le risque d’exposition peut être plus élevé dans les régions éloignées. La diarrhée du voyageur peut être causée par des virus, des bactéries ou des parasites présents dans de l’eau ou dans des aliments contaminés. Les voyageurs ont tout intérêt à s’assurer que l’eau et les aliments qu’ils consomment ne présentent pas de danger.

Des maladies infectieuses peu courantes au Canada peuvent survenir et même être généralisées dans d’autres pays. Des infections contractées à l’étranger, entre autres la tuberculose, la diarrhée et les MTS, pourraient résister aux traitements antibiotiques courants en Amérique du Nord. Il est possible que les normes de soins médicaux ne soient pas les mêmes qu’au Canada. Les traitements peuvent être chers et doivent souvent être payés d’avance. On recommande aux voyageurs canadiens de souscrire avant leur départ pour l’étranger à une assurance de soins médicaux comportant une clause de rapatriement sanitaire d’urgence. Par ailleurs, ils devraient garder leurs médicaments dans l’emballage d’origine et emporter leur ordonnance.

Si vous êtes souffrant à votre retour au Canada, consultez un médecin dès que possible. Indiquez-lui, sans attendre qu’il vous le demande, où vous avez été. De même, si vous avez été malade pendant votre voyage, consultez votre médecin et indiquez-lui les symptômes que vous avez eus et le traitement que vous avez reçu.

12. INFORMATION SUR LES SERVICES DE SANTÉ LOCAUX

L’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) collabore avec le ministère de la Santé en République dominicaine pour veiller à ce que des dispositions d’envergures soient mises en œuvre pour freiner la transmission du paludisme dans la province de La Altragracia (y compris dans les régions de Punta Cana et de Playa Bavaro). Ces dispositions comprennent le contrôle et la désinfection de la région. Par ailleurs, des médecins sont sur place dans la région touchée pour répondre aux questions, pour assurer un traitement préventif et pour traiter les symptômes qui pourraient se présenter. Tous les soins médicaux sont offerts gratuitement. À l’heure actuelle, Punta Cana et Playa Bavaro sont les seules régions touristiques qu’on signale comme étant touchées. Le ministère de la Santé en République dominicaine, l’OPS et l’Agence de santé publique du Canada surveillent la situation et fourniront des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Ne buvez pas l’eau du robinet et évitez de consommer des aliments achetés à des vendeurs ambulants. Utilisez des produits anti-moustiques.

Il y a des installations de soins médicaux de bonne et d’excellente qualité dans toutes les régions touristiques. Les soins médicaux sont limités dans les régions éloignées. Les frais médicaux peuvent être très élevés. Il arrive fréquemment que l’on demande aux patients de signer une promesse de paiement et que l’on fasse une photocopie de leur carte de crédit comme garantie avant de leur fournir des soins médicaux. Toute maladie ou blessure nécessitant une hospitalisation devrait être signalée à l’ambassade du Canada.

13. LE RETOUR AU CANADA

Les voyageurs doivent déclarer tout ce qu’ils ont acheté à l’étranger, achats personnels ou cadeaux ainsi qu’articles achetés dans les boutiques hors taxes au Canada ou à l’étranger. Conservez les reçus originaux. Le Canada impose des restrictions à l’importation de certains produits. Pour rapporter de la viande ou des produits laitiers, des plantes, des armes, des véhicules, des animaux exotiques ou des produits fabriqués avec leur peau ou leurs plumes, veuillez demander conseil à l’avance aux Services à la frontière de l’Agence des services frontaliers du Canada (www.cbsa-asfc.gc.ca) ou au Centre des armes à feu Canada (www.cfc.gc.ca). Le livret Je déclare (www.cbsa-asfc.gc.ca/F/pub/cp/rc4044/) indique ce que les voyageurs peuvent et ne peuvent pas rapporter au Canada après une absence de moins d’un an.

14. L’ADOPTION INTERNATIONALE

Au Canada, l’adoption internationale est de compétence provinciale et territoriale. Si vous songez à adopter un enfant à l’étranger, vous devez tout d’abord obtenir de l’information sur les règlements en matière d’adoption de la province ou du territoire où résidera l’enfant. L’adoption d’un enfant relève des provinces et des territoires, mais l’entrée au Canada d’un enfant adopté relève de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC). Sans un visa d’immigration approprié, un enfant pourrait se voir refuser l’entrée au Canada; or, la demande de visa peut être refusée, même si l’adoption est déjà effectuée. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez le 1 888 242-2100 (au Canada seulement), consultez le site Web de CIC (www.cic.gc.ca) ou communiquez avec les autorités de votre province ou de votre territoire.

15. CONSEILS DE VOYAGE

Vous devriez :
a) pour tout voyage à l’étranger, emporter votre passeport canadien;
b) conserver sur vous une photocopie de la page d’identification de votre passeport;
c) conserver séparément votre passeport, vos titres de transport et votre argent;
d) garder vos objets de valeur et votre passeport dans un endroit sûr et n’avoir sur vous que l’argent nécessaire aux dépenses prévues;
e) confier une copie de votre itinéraire et une preuve de citoyenneté à un membre de votre famille ou à un ami;
f) emporter des documents signés par les deux parents et certifiés, autorisant un enfant de moins de 18 ans à voyager seul ou avec un adulte (un parent ou un enseignant), ou des documents certifiés signés par le parent absent si un seul de ses parents accompagne l’enfant, en plus d’une copie du jugement de séparation ou de divorce, ou du certificat de décès, le cas échéant; et
g) éviter de vous rendre dans des lieux inconnus ou isolés sans avoir au préalable obtenu de l’information ou de l’aide.

16. ASSURANCE MALADIE ET ASSURANCE VOYAGE

Les voyageurs ne doivent pas compter sur leur régime provincial d’assurance maladie pour régler la note en cas de maladie ou de blessures dans un pays étranger. Ces régimes couvrent, au mieux, une partie des frais. Il est conseillé de contracter une assurance complémentaire, dont vous devrez bien comprendre les clauses. Les détenteurs de certaines cartes de crédit bénéficient d’assurances voyage et maladie, mais il ne faut pas tenir pour acquis que cette couverture est suffisante seule. On recommande aux voyageurs d’avoir avec eux toutes les précisions concernant les assurances et d’indiquer à leur agent de voyage, à un ami ou à un parent au Canada, ainsi qu’à un compagnon de voyage comment joindre leur assureur. Avant de rentrer au Canada, demandez au médecin ou à l’hôpital de vous remettre une facture détaillée. Il faut toujours fournir les reçus originaux des ordonnances ou des services médicaux reçus à l’étranger; la plupart des compagnies d’assurance n’acceptent pas les copies ou les télécopies.

L’annulation d’un voyage déjà organisé risque d’occasionner des frais. Avant d’annuler un déplacement à l’étranger, les voyageurs ont intérêt à en discuter avec leur agent de voyages, leur assureur ou leur compagnie aérienne. La décision d’effectuer le déplacement incombe uniquement au voyageur.

17. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES

La Diretion générale des affaires consulaires d’ Affaires étrangères Canada diffuse : a) les Conseils aux voyageurs (http://www.voyage.gc.ca/dest/ctry/reportpage-fr.asp), qui renferment de l’information – santé, sécurité et exigences d’entrée – sur des pays; b) une page d’Actualités (www.voyage.gc.ca/main/sos/ci/all-fr.asp), qui conseille les voyageurs sur les situations d’urgence et les crises actuelles dans le monde; c) les Dernières nouvelles (www.voyage.gc.ca/dest/ctry/sub-fr.asp), messages électroniques qui signalent chaque jour les mises à jour apportées à la section Actualités et aux Conseils aux voyageurs; et d) une série de publications gratuites (www.voyage.gc.ca/main/pubs_menu-fr.asp), qui contiennent des conseils et de l’information pour voyager sans ennui et en toute sécurité.

Pour obtenir de plus amples renseignements, vous pouvez communiquer avec la Direction générale des affaires consulaires par téléphone : 1 800 267-6788 ou (613) 944-6788; par courriel : voyage@international.gc.ca; par l’entremise du site Web : http://www.voyage.gc.ca/dest/ctry/reportpage-fr.asp; ou encore à l’aide d’un ATS : (613) 944-1310 ou 1 800 394-3472 (au Canada et aux États-Unis). Il est également possible d’obtenir des renseignements spécifiques en s’adressant à un représentant consulaire dans l’un des bureaux du gouvernement du Canada à l’étranger (www.voyage.gc.ca/main/foreign/fordest/foreign_view_client-fr.asp).

Info rapides

Capitale: Saint Domingue (Santo Domingo)

Langue parlée: Espagnol

Population: 8.443.000

Superficie: 48.443 km²

Monnaie: le Peso dominicain

Fête nationale: le 27 février

Destinations principales: Saint Domingue, Puerto Plata, Sosua, Punta Cana